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Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
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Fête du Travail / En l'absence du président de la République
Voici les grandes revendications déposées devant Ahoussou Jeannot

Mercredi 02 Mai 2012
 
 

A l’instar des pays du monde entier, les travailleurs de Côte d'Ivoire à travers leurs différentes Centrales ont porté hier mardi 1er mai 2012 l'ensemble de leurs revendications devant le Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio. L'Ugtci (Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire), Dignité et la centrale Humanisme ont toutes dénoncé la précarité qui touche les populations ivoiriennes en générale et les travailleurs en particulier tout en mettant l'accent sur le dialogue sociale comme méthode de revendications.

ADÉ-MENSAH (UGTCI) : «FAITES RENTRER LE TROP PLEIN DE FRCI EN CASERNE»

Pour l'Ugtci la plus vieille Centrale ivoirienne, cette édition 2012 se déroule dans un environnement où sont encore perceptibles les stigmates de la crise postélectorale. Il a affirmé que le pays en est sorti défiguré de sorte que tous les indicateurs de performances sont en baisse. C'est ce qu'a confirmé M. Ebagnerin, SGA de l'Ugtci au Premier ministre. « Le chômage galopant touche plus de 44% de la population active. Plus de 50% des Ivoiriens vivent avec moins de 1 dollar US (530 FCFA) par jour et la flambée des prix des produits de premières nécessités est continue », s'est-il inquiété. Egrainant le chapelet de difficultés,-l’Ugtci a souligné que plus de 80.000 emplois ont été perdus dans la crise postélectorale pour 250 entreprises sinistrées. Mais le plus inquiétant, c'est que l'Etat semble chercher désespérément ces marques. Parmi les résolutions les plus importantes sont celles relatives à la sécurité et à la cherté de la vie. Dans la première, l'Ugtci indique que la prolifération et le trafic d'armes de guerre sur le territoire a exacerbé les braquages, vols et autres tueries. « L'importance d'hommes en treillis et en armes est devenue un danger pour tous. Faites rentrer en caserne le trop pleins d’hommes en treillis »,a demandé M. Ebagnerin au Premier ministre. Concernant la seconde résolution, l'Ugtci a demandé la diminution du prix de l'eau, de l'électricité, du transport, du gaz, du riz,...», a souligné la Centrale, afin de faire souffler les travailleurs dont le salaire n'a pas été augmenté depuis 30 ans.

BOGA DAGO (DIGNITÉ) :
«LIBÉREZ MAHAN GAHÉ»

Les membres de la centrale syndicale Dignité, à l'instar des autres organisations des travailleurs, se sont retrouvés à leur siège, à Adjamé, pour communier ensemble. Occasion pour ces travailleurs de porter leurs préoccupations au gouvernement. La centrale Dignité a indiqué que tout Ivoirien, quelle que soit son appartenance ethnique, religieuse ou politique à droit à un emploi. C'est pourquoi elle dit non au "rattrapage ethnique". A la primature, le secrétaire général par intérim de la Centrale Dignité a dit à M. Ahoussou Jeannot que le secrétaire général de leur structure Mahan Gahé Basile, soupçonné de détenir des armes de guerre fut enlevé le 26 avril 2012 par des hommes en treillis à son domicile. Toutes les démarches au plan national et international, pour sa libération ont été vaines. «C'est pourquoi, les travailleurs tout comme les experts de l'Organisation internationale du Travail (OIT), se tournent vers le président de la République, pour demander la libération de Mahan Gahé », a plaidé M. Boga. Il a indiqué que l'horizon du travail s'est davantage assombri avec les vagues de licenciements tant au privé que dans le public. Selon lui, l'accalmie sur le plan social était le fruit du respect des engagements réciproques pris par le gouvernement et les partenaires sociaux que sont les employeurs et les travailleurs. Il s'est alarmé que l'Etat employeur soit lui-même en tête du peloton de ceux qui licencient massivement. Et de citer les cas à la présidence de Yamoussoukro et d'Abidjan, à l’Agefop, à la Sotra, à la RTI, au Port d'Abidjan...où pour toutes ces structures on dénombre 2.131 travailleurs licenciés. « Au nom de quelle pensée politique peut-on licencier des travailleurs et les remplacer par d'autres ? Au nom de quelle pensée économique le remplacement d'un travailleur par un autre peut-il participer de la création d'emplois, et favoriser la compétitivité », a-t-il dénoncé. Pour terminer, il a dit souhaiter que la réhabilitation des universités et résidences universitaires, en vue d'une réouverture en septembre prochain, comme le président Ouattara l'a annoncée soit faite avec célérité.

HUMANISME SE RANGE DERRIÈRE KAFANA KONÉ AU SUJET DE LA MUGEFCI

La centrale syndicale Humanisme (CSH) marque son soutien total à la décision du gouvernement de mettre de l'ordre à la Mugefci en mettant fin au mandat de l'ex- conseil d'administration et d'engager des réformes justes pour l'intérêt des mutualistes. Son leader Soro Mamadou a, en ces termes, livré la position de cette centrale forte de 90 organisations syndicales lors de la célébration de la fête du travail. Dans son adresse à ses camarades massivement réunis à la bibliothèque nationale au Plateau, Soro. Mamadou a fait savoir que les réformes attendues à la Mugefci doivent s'articuler autour de la restructuration de l'AG qui doit être le reflet des grandes familles d'emplois représentatifs de la Fonction publique et la révision des statuts devant intégrer d'une part que 80% des cotisations doivent servir aux prestations des mutualistes et d'autre part, les montants des indemnités du PCA, du conseil d'administration et le salaire du DG à réduire de manière substantielle. «L'ex-PCA et son ex conseil d'administration qui n'était qu'un club d'amis et de copains membres de centrales qui s'agitent aujourd'hui pour s'insurger contre une mesure salutaire, pompaient la somme de quatre vingt quatorze millions huit cent cinquante huit (94.852.958) F Cfa par mois. Avec la situation qui prévalait à la Mugefci, les fonctionnaires peuvent s'exclamer : Holland N'Da et ses amis nous ont trop volé », a- t-il apprécié. Le ministre d'Etat, ministre de l'Emploi, des Affaires Sociales et de la Solidarité a de son côté indiqué aux centrales syndicales que le pays est à la tâche et que, malgré la complexité des défis à relever, une reprise en main des conditions propices à un meilleur environnement des affaires, donne des raisons d'espérer que des solutions peuvent être générées en face des défis du développement du pays et de la quête du bien-être des concitoyens, « Il est donc indiqué de placer l'événement du jour, sous le signe de la foi et de l'espérance collective que nous pourrions avoir de prospérer dans la paix », à professé le ministre.

 

Elysée YAO
 
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